Techniques et prospection

Orpaillage : Les 53 astuces et conseils du chercheur d’or

Un bon orpailleur garde ses petits secrets pour lui. Nous ne voyons pas les choses comme cela. Nous avons donc concaténé ici un certain nombre d’astuces afin de vous orienter le mieux possible et ainsi monter en compétence. Notez également que l’ensemble de ces astuces sont reprises plus en détail dans les articles et pages du site Goldline orpaillage.

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Astuces avant de partir orpailler.

– L’orpaillage est avant tout un loisir.

La toute première astuce qu’on vous propose est de bien prendre conscience que l’orpaillage est un loisir. Un loisir est désintéressé de n’importe quel intérêt financier que vous pourriez en tirer. En effet, si vous pensez que vous allez devenir riche en faisant de l’orpaillage, votre première saison sera la dernière, je vous le garantis.

Ce n’est pas pour rien qu’on parle d’”orpaillage de loisir”, car vous allez vite vous rendre compte que vos frais seront bien supérieurs à ce que vous allez pouvoir trouver. Vous allez également rencontrer des orpailleurs qui pratiquent depuis plusieurs années et ils vous diront tous que ce qui leur plait c’est l’image même que ce que représente l’orpaillage. Passer du bon temps, au calme, au milieu de la nature, apprendre de nouvelles choses et acquérir de l’expérience. Les seuls qui s’enrichissent avec la recherche d’or sont les vendeurs de matériel d’orpaillage voire ceux qui proposent des stages d’initiation.

– Rechercher des endroits reconnus où il y a de l’or.

Le meilleur endroit pour rechercher de l’or est d’aller là où tout le monde va. Ceci est d’autant plus vrai quand on commence à peine l’orpaillage. Évidemment il est possible de chercher de l’or n’importe où, mais au début, pour acquérir la confiance et trouver ses premières paillettes, il vaut mieux commencer par ces endroits connus de tous. Ceci facilitera votre apprentissage pour le maniement du pan et vous aurez vos premiers résultats.

Un bon moyen pour apprendre à prospecter.

Sur ces zones, vous aurez tout le loisir d’appliquer tous les fondamentaux de la prospection. L’occasion aussi pour vous de vous familiariser avec cet environnement. Apprendre à regarder les minéraux en présence et reconnaitre les indicateurs de l’or (ferraille, plomb, hématite, sable noir,….)

– Rechercher des traces d’un orpaillage passé.

En France, il y a presque toujours eu de l’orpaillage. Déjà à l’époque gauloise dans le limousin, ou encore pendant la Rome antique dans les Pyrénées. À l’échelle géologique, 2000 ans c’est une fraction de seconde. Donc, s’il y a eu de l’orpaillage ancien, c’est qu’il y a de grandes chances d’en retrouver aujourd’hui. Cela dit, on n’est pas obligé de remonter si loin. On peut par exemple se servir des anciennes mines aujourd’hui fermées, étudier ce qui pourrait drainer la zone et les cours d’eau susceptibles de transporter les sédiments.

– Utilisez les cartes satellites.

Les cartes satellites sont très utiles pour prospecter à la maison. Cela permet de visualiser les cours d’eau avec du potentiel et savoir vers où aller avant de partir. Il existe pas mal de logiciels qui peuvent aider dans cette prospection aérienne.

Google map ou Google earth.

Tout d’abord commençons par les basiques. Google earth ou map, permettent de visualiser les cours d’eau de façon assez efficace et surtout des zones de bedrock ou des bancs. On peut mettre un petit ‘plus” pour Google Earth qui permet de faire varier les dates de prises de vues aériennes et de trouver des prises de vues à une saison estivale pour mieux visualiser la zone au moment le plus propice pour vous, lorsque l’eau est au plus bas.

“Remonterletemps”

Le site “remonter le temps” permet de visualiser des zones en vue satellite mais permet de superposer la zone sur des périodes pouvant aller jusqu’à 100 ans en arrière. Ceci permet donc de comparer le cours d’eau à étudier et surtout voir comment ce dernier a bougé. Vous verrez donc comment le cours d’eau a évolué dans le temps et pourquoi pas anticiper d’anciennes zones de dépôts datant de plus d’un siècle. Une bonne petite astuce de protection.

– Informez-vous sur la réglementation de l’orpaillage et appliquez les règles.

L’orpaillage de loisir est un loisir réglementé. Il est réglementé suite à une circulaire du 24 octobre 1997 de la Direction Générale de l’énergie et des Matières Premières. Cette circulaire permet de donner l’autorité à toutes les préfectures en France pour déterminer une réglementation propre au milieu local. Il nous est donc demandé de déclarer notre activité dans le département concerné auprès des services concernés (DDT, Police de l’eau, ou DREAL pour Rhône Alpes Auvergne).

Tout matériel motorisé (thermique, électrique même 12V) est interdit pour un usage de loisir. Les paillettes récoltées peuvent être conservées par le chercheur d’or pour un usage personnel privé (vente soumise à déclaration pour payer l’impôt sur les métaux précieux).

Un document officiel qui nous permet d’orpailler en France.

Cette déclaration est un document officiel qui permet de déroger à l’application stricte du code minier car l’orpaillage est une activité minière professionnalisée. Cette réglementation est donc une souplesse administrative de par cette circulaire de 1997.

https://www.goldlineorpaillage.fr/wp-content/uploads/2020/03/ORPAILLAGE-LOISIR.pdf

Certaines préfectures communiquent très bien sur l’orpaillage de loisir et sa réglementation à l’image du Gard, des Pyrénées-Orientales, Rhone Alpes Auvergne de l’Ariège et bientôt de la Haute-Garonne avec des déclarations dématérialisées, mais d’autres n’ont aucune information visible. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de réglementation applicable.

Nul n’est sensé ignorer la loi. Il faut donc faire la démarche de faire cette déclaration dans les préfectures qui ne communiquent pas sur l’orpaillage récréatif. C’est une obligation légale.

Il est important de respecter les obligations que l’on vous exposera localement. Des sanctions existent en cas de non-respect. Il va de soi qu’au-delà de la loi, il y a aussi un code de conduite à respecter, envers les usages du domaine public et privé, mais aussi envers la nature et la biodiversité qui nous entourent. Il faudra donc remettre en état la zone exploitée par soi-même ou les autres, orpailler, creuser ou marcher dans des endroits qui n’impactent pas le biotope.

Une préfecture est en droit d’interdire à un département la pratique de l’orpaillage si celle-ci n’est pas compatible avec la biodiversité environnante.

Petite astuce pour avoir son retour positif de la préfecture rapidement.

Pour avoir un retour favorable et rapide de la préfecture, on vous conseille d’appeler le service par téléphone pour prendre toutes les informations nécessaires afin de faire votre demande (période, cours d’eau, restrictions, matériel,…) et de demander l’email de votre interlocuteur. Donnez-lui votre nom et prénom par téléphone également.

Ainsi, vous avez toutes les informations pour faire votre demande sans qu’il y ait un vice d’information pouvant aboutir à un refus. Vous avez également l’email de la personne qui gère les demandes et qui connait maintenant votre nom. Cette astuce vous permettra d’optimiser une régularisation rapide de votre demande.

– Utilisez les documents, rapports ou autres recherches documentées sur l’or.

La recherche préalable est une notion essentielle en orpaillage. Elle doit être menée de façon cohérente.  C’est une excellente activité à faire hors saison lorsque le temps est mauvais et que vous ne pouvez pas sortir.

Pour cela vous pouvez utiliser des livres traitant d’orpaillage ou bien rechercher des livres traitant de l’exploitation minière en général. A vous de voir s’il vaut mieux les acheter ou encore vous rendre dans une bibliothèque municipale qui est souvent une vraie mine d’or.

l'astuce de la veille documentaire pour chercher de l'or

Il existe également des rapports d’exploitation minière ou des études géologiques par prélèvement. Ces rapports miniers ont beaucoup plus de détails que la plupart des livres, mais ils peuvent être plus difficiles à lire car ce sont des articles scientifiques. Ils auront généralement des détails sur des mines spécifiques et sont donc une ressource très précieuse.

Enfin, il est possible d’éplucher des vieux articles de journaux (papier), mais en France, ces articles sont assez rares. Oubliez les articles sur internet car ils sont souvent assez vides d’intérêt et sur-optimisés pour un bon référencement dans les moteurs de recherche. (Nota : dans notre cas, nous faisons en sorte d’être le plus qualitatif possible tout en optimisant notre référencement, car oui c’est possible mais cela demande beaucoup de travail).

– Demandez l’autorisation au propriétaire terrien.

Partout où vous irez orpailler, dites-vous bien que vous allez passer du temps sur le terrain de quelqu’un. Vous aurez donc 2 cas possibles.

  • Soit le terrain (privé) appartient à un particulier.
  • Soit le terrain est domanial.

Dans tous les cas vous serez dans l’obligation de demander l’autorisation du propriétaire.

Dans le cas d’un particulier, il vous faudra aller rechercher le nom du propriétaire pour lui demander l’autorisation. Pour connaitre l’identité d’un propriétaire, il faut vous rendre à la mairie de la commune où se trouve votre terrain de jeu et aller sur le cadastre pour demander le nom du propriétaire et son adresse. Faites votre demande par écrit et il est également possible que ce dernier demande une part de votre récolte.

Dans le cas où le lieu est sur du domanial, votre demande d’autorisation englobe les terrains appartenant à la collectivité. Si votre demande d’autorisation est validée, le fait de pouvoir chercher de l’or dans une zone domaniale s’en trouve validé. À vous de vérifier ce qui est domanial et privé.

– Utilisez la toponymie.

La toponymie est l’étude des noms de lieux en corrélation avec l’ histoire, sa caractéristique culturelle, sociale, géographique ou géologique. En orpaillage aussi, il est possible de se servir de cette science linguistique pour nous aider un peu ; cela peut  se révéler être une astuce intéressante, en s’appuyant par exemple sur la racine latine des mots. Cela se vérifie aussi sur les noms de communes ou également des cours d’eau.

En latin, l’or se dit “aurum“. Ensuite, il est devenu “or” avec la langue occitane, mais certains noms de lieux ont conservé le suffixe ou préfixe “aur”, reliquat du latin. C’est donc les noms contenant les lettres “aur”, “ar” ou encore “or” qui vont nous intéresser. On peut également se servir d’autres langues locales comme le basque avec des lettres comme “Aour”, “Eur” ou encore “Our”.

On peut également aller plus loin avec des racines de noms faisant allusion à l’orpaillage comme “pailles”, “Sal” ou “gravier” pour nommer les paillettes d’or, le sel (sources hydrothermales) et les graviers ou les alluvions.

Mais attention tout de même aux faux amis.

– Préparez votre sortie de prospection.

L’orpaillage est une activité de plein air au bord de l’eau ce qui implique également un certain risque. En plus de cela, l’orpaillage est une pratique minière ce qui veut dire que le travail est physique et que le risque de blessure existe. Il est donc important de se préparer en ayant conscience que l’orpaillage est certes un loisir mais pas une promenade dominicale.

Il sera astucieux de bien vous préparer avec un minimum de matériel.

Orpaillage : Les 53 astuces et conseils du chercheur d'or 1
  • Du matériel pour bien marcher et limiter le risque de glissade.
  • Du matériel pour soigner les petits bobos.
  • Prévoir de quoi manger et boire car l’orpaillage est un loisir physique.
  • Apprenez à orpailler en fonction de vos capacités et d’adapter votre pratique à vos moyens physiques : le but pour vous est de passer un bon moment et pas de faire une course au gramme d’or.
  • Informez vos proches l’endroit exact ou vous êtes.

– Apprenez les différents types de dépôts de placiers et ayez la connaissance des astuces de prospection.

L’or se dépose de différentes manières. Prendre le temps de vous renseigner sur les différents processus qui entraînent des concentrations d’or vous aidera à comprendre les dépôts.

  • Placiers alluviaux : formés dans les sédiments fluviaux.
  • Placiers éluviaux : formés par l’altération de la roche.
  • Placiers résiduels : une concentration d’or de la source d’origine.
  • L’or de crue : Or déposé lors d’inondations extrêmes.
  • Placiers de plage : gisements d’or fin trouvés dans les plages.
  • Dépôts glaciaires : or transporté et déposé par le mouvement glaciaire (rare en France).

– Trouvez d’anciennes rivières.

Les rivières anciennes sont assez compliquées à reconnaitre.  Elles peuvent être recouvertes de terre végétalisée et se trouver à plusieurs kilomètres de leur emplacement actuel ; c’est une bonne astuce pour deviner tous les dépôts possibles. Il est également possible qu’elles se situent à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du niveau actuel sur une terrasse.

Techniquement, les anciennes rivières ressemblent à un banc de graviers pouvant dater de plusieurs milliers d’années. Elles sont reconnaissables par l’aspect comaté des graviers et des sédiments (conglomérats).

L’astuce la plus efficace pour repérer un ancien chenal de rivière est de rechercher des roches lisses et usées par l’eau. Les roches et les graviers lisses et ronds sont courants dans les rivières où ils ont été modelés par les chocs et le temps.

Petit exercice pratique : si vous regardez une carte de la Garonne et Haute-Garonne (31), visualisez le tracé de la Garonne. Ensuite, regardez les gravières en cours d’extraction mais aussi les lacs artificiels (qui étaient l’emplacement des anciennes gravières). Les Gravières exploitent donc les anciens bancs de graviers charriés par la Garonne qui passait par là autrefois.

– Allez voir les rivières pendant une crue.

L’or comme tout autres minéraux dans une rivière bouge avec le courant. Le cours d’eau, quant à lui, n’a jamais le même débit. En été, il a un débit assez faible et au printemps il se gonfle par le cumul des précipitations et de la fonte des neiges. C’est ainsi qu’en période de gros volume du canal fluvial et lors des grosses crues, les matériaux deviennent mobiles, et l’or également.

Aussi, en tant que prospecteur d’or averti, vous mettrez votre curiosité en exergue pour aller voir comment se comporte votre spot ou futur spot et ainsi comprendre l’impact du flux lors de grosses eaux.

Il sera intéressant pour vous de regarder comment se comporte le courant et surtout visualiser les différents flux de courants secondaires. Comment les repérer ? Hélas vous ne pourrez voir que les flux à la surface de l’eau. En effet, le flux des courants secondaires ne sont pas les mêmes en hautes eaux qu’en courant d’été. Visualisez donc les flux.

Ma petite astuce est d’utiliser la vidéo en prenant des points de repères avec l’environnement. Ainsi, en été, il sera intéressant de revenir en prospection, de tester les endroits où les flux secondaires passaient quelques semaines (/mois) plus tôt et de rechercher des zones d’accumulation de graviers.

– Vigicrue sera votre assurance vie.

Travailler en bord de rivière peut comporter certains risques, surtout lorsque le niveau de l’eau varie et peut monter brusquement. Il est donc important de bien préparer sa sortie en prenant en compte les aléas de l’eau. Pour cela vous avez Vigicrue qui vous aidera.

Ayez le réflexe de vérifier le niveau de l’eau sur Vigicrue sur le point de mesure en amont de votre position dès votre arrivée. Prenez également un repère, comme un caillou, facilement reconnaissable juste à la surface de l’eau et vérifiez si le niveau monte ou descend.

Notez que certains spots peuvent ne pas être praticables si le niveau est trop haut. À vous d’aller vérifier sur place et relever le niveau de l’eau. Ainsi vous pourrez estimer si votre spot est exploitable ou pas, avant de vous mettre en route.

– Prenez les conseils qu’on vous donne et vérifiez-les sur le terrain.

En orpaillage, vous aurez toujours une personne qui aura toujours plus d’expérience que vous. Si vous avez un bon feeling avec lui, il faudra l’écouter car ce sera pour vous le moyen le plus efficace de progresser.

Mais ne prenez jamais les informations qu’on vous donne pour argent comptant. Prenez des notes, enregistrez les informations dans votre tête mais surtout appliquez-les sur le terrain. L’idée et de vous faire votre propre opinion, d’autant que les généralités ne sont pas toujours vraies.

Par exemple : on m’a toujours dit que dans un méandre, l’or se dépose toujours à l’intérieur. Pourtant, je connais 2 spots ou les dépôts sont aussi à l’extérieur … Eh oui ! Mais si je m’étais enfermé dans cette idée théorique, jamais je serais allé de l’autre côté pour tester le gravier et donc jamais je n’aurais trouvé d’or alors qu’il y en avait. Cet exemple est valable pour absolument tout en orpaillage, dans tous les domaines. Quand on me dit, ne va pas là, il n’y a pas d’or. La première chose que je fais c’est aller tester par moi-même.

– Attention aux stages d’orpaillage.

S’il y a bien une chose dont je me méfie beaucoup, ce sont les stages d’orpaillage, surtout lorsque ces stages ressemblent à une chaîne de fastfood et ceci pour 2 raisons :

  • Bien souvent les stages sont faits pour les touristes. C’est bien pour découvrir l’orpaillage cela se cantonne au strict minimum. Si vous y allez sachant déjà un peu les bases, vous allez vite être déçu. N’oubliez jamais que le but des stages dits “lucratifs” est de faire gagner de l’argent et de vous en faire dépenser.
  • Il arrive assez fréquemment que les “formateurs” s’y connaissent autant que vous en orpaillage. Je ne dis pas que c’est une généralité mais comme c’est un loisir saisonnier, c’est un peu compliqué de trouver un formateur compétent pour une courte période, et donc, on utilise le formateur qui se présente.

Donc si vous cherchez des stages, vérifiez que le formateur est au moins un minimum de compétence. Vérifiez également qu’il est assermenté par la DREAL de la région au service des mines et des ressources naturelles. C’est un gage de qualité de l’enseignement. C’est le prestataire de stage qui doit s’occuper de votre déclaration à la DDT. Ce n’est pas parce que c’est un stage que la déclaration ne doit pas être faite. C’est même tout l’inverse. En plus de faire votre déclaration, il doit, lui aussi, déclarer son activité.

En effet, un stage s’effectue bien souvent en groupe et l’impact sur le milieu n’est pas le même que si vous êtes seul. L’administration doit donc vérifier si le lieu permet cette activité sans pour autant dégrader la biodiversité. Le prestataire du stage a donc la responsabilité de la zone et de l’état de la zone et doit bien évidemment être déclaré et assuré pour exercer.

Petit exemple : J’ai fait 2 stages à mes débuts. Le premier a été fait par un orpailleur professionnel qui m’a enseigné gratuitement pendant une matinée. J’ai appris les bases avec lui puis j’ai continué seul mon apprentissage. 2 ans plus tard j’ai refait un stage dans une autre région non pas pour moi mais pour accompagner un ami sur place. Ce “formateur” nous expliquait que tamiser le gravier avant de le déposer dans une rampe de lavage était une perte de temps (une phrase qu’on voit souvent). Pendant sa démonstration, des cailloux étaient bloqués dans la rampe et ça ne le gênait pas…. J’ai vite compris que c’était un « charlot ».

Astuce à retenir : Parfois il est bon d’apprendre avec les bonnes personnes le temps de savoir utiliser un pan. Mais après cela il faut aussi savoir se fabriquer sa propre expérience. L’erreur et les échecs sont plus formateurs que quand on vous sert tout sur un plateau, d’autant que parfois,  on vous donne une mauvaise information.

– Fabriquer votre propre matériel, une des astuces pour orpailler pour pas cher.

L’orpaillage, c’est également l’utilisation d’un matériel adapté. Mais vous allez vite vous rendre compte que le prix du matériel et plus particulièrement des rampes de lavage ou des tapis d’orpaillage peuvent parfois couter très cher (entre les intermédiaires et l’importation lointaine). Alors, les orpailleurs ont naturellement opté pour fabriquer eux même pas mal de choses, ou détourner certains outils pour faire de l’orpaillage.

fabriquer son propre materiel est la meilleur astuce pour avoir du bon materiel

En plus de coûter moins cher, faire son propre matériel vous permet de comprendre et apprendre certains phénomènes que vous retrouverez dans l’eau. Finalement, un riffle et une faille, c’est le même principe pour piéger l’or. Une marmite ou un piège de dream mat aussi, sauf que c’est vous qui allez vous fabriquer tout ça. Vous allez conceptualiser, fabriquer et tester, puis modifier et enfin optimiser votre création. Pendant tout ce processus vous allez apprendre beaucoup sur les formes qui fonctionnent et celles qui sont moins performantes, quel débit est le plus adapté, …

Il est aussi possible de trouver des astuces avec du matériel un peu détourné. Le plus simple à faire est une pompe à main, ou des crochets en failles, et le tout pour presque rien. Vous allez alors voir les choses sous un nouvel angle, mais si vous rentrez dans cette optique, votre meilleur terrain de jeu sera le vide grenier.

– Apprendre à lire une rivière.

Pour trouver de l’or il faut absolument comprendre comment fonctionne une rivière, plus précisément comment elle peut transporter l’or, comment elle le dépose (où) et comment elle évolue dans le temps.

La morphologie du cours d’eau.

Pour comprendre comment se dépose l’or il faut d’abord comprendre comment fonctionne une rivière. Par rapport à l’or et les graviers, il y a des zones de dépôts et d’érosions, et entre les deux, des phases de transport. De ce fait les cours d’eau bougent d’année en année, de siècle en siècle. Il est donc intéressant de comprendre comment le cours d’eau a évolué et bougé pour voir pourquoi tel ou tel dépôt est possible, et surtout si des zones d’inclusions en or natif ont été érodées.

Les obstacles qui piègent l’or.

Une fois qu’on a plongé dans l’histoire de l’évolution du cours d’eau, on va apprendre à reconnaître les typographies et les conditions les plus probables pour trouver un dépôt aurifère. Notez bien la notion de “probable” car la réalité est parfois toute autre.

Il sera donc intéressant de rechercher à sur la rive intérieure des cours d’eau, les zones de bedrock, les obstacles massifs dans le lit de la rivière. Apprenez donc tous les cas théoriques permettant de piéger l’or afin de vous servir de ces connaissances sur le terrain.

– Astuces d’apprentissage : si vous débutez, entrainez-vous chez vous avec du plomb.

Une astuce assez originale mais qui fonctionne très bien pour ceux qui voudraient s’entrainer à utiliser une bâtée sans avoir de paillettes d’or. Vous pouvez utiliser des plombs de pêche que vous écrasez au marteau. Vous pouvez ensuite les découper à la cisaille pour faire de minuscules paillettes de plomb. Le plomb a une densité proche de l’or. Aussi le plomb est un bon moyen pour s’entrainer à le trouver parmi des graviers, chez soi.

Astuces à appliquer pendant la prospection.

– Rechercher des roches à l’origine de la création de l’or et les zones de contact, les astuces à connaitre

Géologie.

Même si des connaissances en géologie ne sont pas obligatoires en orpaillage, c’est toujours mieux de s’y intéresser. L’or est un minéral et il est presque toujours accompagné d’autres types de roches et de minéraux. C’est ce que nous appelons “des indicateurs de l’or” (sable noir, magnétite, hématite, quartz, schiste, granit, grenats, …).

La proportion de la quantité d’or par rapport à tous les autres minéraux indicateurs étant très faible, il est souvent plus simple de prospecter la présence de ces indicateurs pour orienter sa recherche que de chercher l’or au petit bonheur la chance. D’autant que chaque région est différente, il en est de même pour les cours d’eau.

Zone de contact.

Les zones de contacts sont des zones rocheuses différentes qui sont en contact l’une avec l’autre. Ces zones de contacts sont le signe d’une activité géologique passée très active. En géologie, qui dit contact dit friction, chaleur et pression. Ce trio est souvent synonyme d’une formation de cristaux (quartz, saphirs, grenats) et également d’or si peu qu’il y en ait.

Apprendre à identifier ces zones peut être difficile, mais c’est quelque chose qui deviendra plus commun au fur et à mesure que vous apprendrez à les reconnaitre. Certains types de roches sont meilleurs du point de vue de l’extraction de l’or, comme le granit, le schiste et le gneiss.

– Apprenez à identifier les indicateurs de l’or.

Avant toute chose, il faut rechercher tous indices historiques d’orpaillage passé plus ou moins lointain. Ensuite vient l’analyse de son milieu. Cela commence par l’étude de la nature du sol à travailler. Nous avons de la chance, l’or est accompagné d’autres minéraux et roches.

Lorsque vous comprenez la géologie des endroits où l’or a déjà été trouvé, vous êtes susceptible de repérer les endroits où il pourrait se produire ailleurs, car les schémas géologiques se répètent la plupart du temps. Vous devez donc connaitre les roches qui accompagnent l’or et celles qui montrent son absence.

– Apprenez à rechercher les configurations favorables à l’enrichissement en or.

L’or est un métal prévisible en orpaillage. Son poids (densité) nous aide bien à connaitre ses habitudes. Il suit toujours le même chemin, un chemin que tout le monde connait : la goldline. L’or se déposera donc sur des surfaces favorisant le dépôt comme les bancs de graviers, pour ensuite s’infiltrer à l’intérieur et finir son chemin à la surface de la roche mère. Il sera plus concentré dans des emplacements plus actif hydrodynamiquement comme des fissures du bedrock ou encore des marmites.

Aussi, l’intérieur des méandres (courbe du cours d’eau) sera une zone à privilégier en priorité car c’est une zone de dépôts alluvionnaires reconnue tout comme derrière un obstacle (rocher).

– Recherchez le schiste vertical.

Le schiste est un des types de roches que l’on associe à la présence d’or car il est d’origine métamorphique, mais il semblerait que le schiste ayant leurs feuillets à la verticale soit plus favorable à la présence d’or. Les feuillets de riches de schiste ont cette de forme du fait d’une montée rapide en température et un refroidissement tout aussi rapide ce qui favorise la cristallisation des gaz dans cette zone.

– Marchez et isolez-vous.

En général, en orpaillage, on a tendance à aller dans des endroits assez connus. Mais une fois que vous êtes à l’aise vous pourrez vous adonner à l’exploration et la prospection loin des chemins battus. Probablement le meilleur moyen de trouver de nouveaux filons jamais découverts. Vous pourrez alors, quelquefois, trouver de vrais trésors.

Mais attention, il faut remettre les choses dans leur contexte. Les surprises sont possibles mais si un coin est resté là et non répertorié mais prometteur, ce sera un vrai hasard.

En effet le potentiel aurifère en France métropolitaine est parfaitement connu, mais si on ne prospecte pas, on ne saura jamais. C’est également l’occasion de se prendre au jeu et ainsi devenir l’inventeur d’un nouveau filon, loin des spots habituels et des regards indiscrets.

– Choisissez un emplacement et prospectez-le à fond.

“L’herbe est toujours plus verte ailleurs”. Un dicton que vous devez apprendre par cœur, non pas pour l’appliquer mais au contraire pour ne pas le faire. Imaginez-vous dans votre trou en train de creuser, vous avez une poche aurifère intéressante, puis plus rien en profondeur. 2 choix s’offrent à vous.

  • Creuser plus profond.
  • Ou, creuser sur les côtés.

La solution est pourtant simple. Il faut faire les 2. Il faut exploiter toutes vos intuitions. Une chose est sûre, si vous ne le faites pas, vous aurez laissé le doute planer. Voilà pourquoi un spot doit être bien prospecté, même en cours d’exploitation au sluice.

Apprenez à sortir un peu de la théorie et vérifiez toujours avec votre pan un potentiel, un piège. Plus vous testerez, plus vous vous enrichirez en expérience.

– Apprenez à orpailler avec un partenaire de confiance.

travailler à 2 est astucieux

Travailler à 2 est souvent plus convivial. Mais il faut bien choisir son partenaire, car on peut parfois avoir de mauvaises surprises du fait du manque de confiance. Voilà pourquoi il est indispensable de fixer des règles.

Une fois fait, orpailler à 2 permet de couvrir plus de terrain et être plus rentable devant un sluice. Cela permet de faire tourner une rampe à 2 en continu. À vous de définir les règles pour un partage équitable.

– Apportez avec vous un équipement adapté.

Le choix du matériel est aussi important que l’endroit où vous allez orpailler. Je dirais même que ce choix dépend avant tout de l’endroit et de ce que vous voulez y faire.

Vous n’aurez pas le même matériel si vous devez explorer une nouvelle zone pour la prospecter (un pan suffit pour cela) ou si vous allez dans une zone qui a déjà permis de découvrir de belles concentrations d’or (utilisation d’un sluice).

astuce du pan et de son utilisation est indispensable

Mais ce n’est pas tout, vous devrez adapter aussi votre rampe de lavage et vos tapis si la zone a un courant plutôt rapide ou plutôt lent, ou tout simplement s’il est possible d’utiliser une rampe de courant et pas.

Enfin, parfois il sera plus intéressant de faire du crevincing ou sniping car la zone est plus favorable à ces pratiques que d’amener du matériel pour travailler un banc de gravier.

Donc partez prospecter pour définir comment l’exploiter et avec quel matériel.

– Apprenez à bien utiliser un pan américain.

L’utilisation d’un pan américain est la base première que vous devez acquérir. Que vous partez pour faire de la prospection ou pour exploiter une zone au sluice, il vous faudra obligatoirement utiliser un pan américain.

En prospection, le pan sert à faire des tests et de l’échantillonnage. En exploitation, la batée permet de nettoyer le concentré pour récupérer les paillettes d’or. Il est même possible de faire de l’exploitation exclusivement au pan si la zone ne permet pas de poser une rampe de lavage ou si vous travaillez avec une pompe à main au milieu de la rivière.

Apprenez donc à bien manipuler votre pan, c’est très important et c’est la meilleure astuce qu’on puisse vous conseiller pour commencer. . Un tutoriel complet est présent sur le site pour vous apprendre à bien l’utiliser. Attention à ne pas remplir complètement votre pan en gravier. Remplissez votre pan à la moitié de sa contenance maximale.

Petit conseil : Beaucoup de débutants secouent la batée trop fortement. Lors du débourbage qui sert à briser l’argile et la terre, il faut secouer énergiquement, mais ensuite, il vaut mieux faire des mouvements lents et amples. Les grains d’or qui se trouvent dans la couche supérieure de la terre peuvent être perdus. 

Le but de cette étape est de pousser les grains d’or au fond de la casserole tandis que la couche supérieure est orientée à l’extérieur pour être évacuée. Cela fonctionne en raison du poids plus lourd de l’or. Restez calme pendant cette étape et faites des mouvements lents et réguliers. La technique est de trouver le bon équilibre entre force et sécurité.

– Prenez avec vous un aimant et une pissette d’aspiration.

Vous allez vite vous rendre compte que certaines régions contiennent beaucoup de sable noir. Le problème avec le sable noir c’est que, bien que plus léger que l’or, sa densité est très proche de celui de l’or.

Séparer l’or des sédiments et du sable noir peut alors devenir plus difficile. Par chance, une partie du sable noir est composée de magnétite et de ferrite, sensibles aux champs magnétiques d’un aimant. Ils se retrouvent alors attirés par ce dernier. Cela peut être un bon moyen de se faciliter le travail en faisant passer son aimant dans le sable avant de finir le nettoyage et isoler l’or.

Une fois cette étape terminée, il ne restera plus qu’à récupérer l’or, ainsi isolé, avec une pissette d’aspiration.

– L’échantillonnage est la méthode la plus importante en prospection.

Nous l’avons abordé un peu plus haut, en orpaillage, le point le plus important est la protection. Il est absolument indispensable de prendre du temps pour connaitre le potentiel d’une zone à accumuler et concentrer de l’or.

L’échantillonnage doit donc être réalisé avec méthode en prenant en compte plusieurs paramètres.

En fonction de ces 4 critères, il faudra réaliser des tests minutieux et comprendre où est l’or et dans quelle concentration. Il faut que vous soyez capable de comprendre pourquoi il est présent à tel endroit et pourquoi il est absent à d’autres. Ceci afin de définir un schéma technique de la zone.

Ce schéma en tête, vous pourrez déterminer quel point il sera nécessaire d’exploiter en priorité et lesquels sont secondaires. C’est la meilleure des astuces que nous pouvons vous donner. Oui l’orpaillage est aussi une question de technique et de méthodologie. Celle-ci vous permettra de ne pas perdre de temps et être efficace, surtout si vous devez faire beaucoup de kilomètres pour aller orpailler.

– Positionnez votre rampe correctement en fonction du courant.

Avez-vous des techniques ou astuces pour bien utiliser votre rampe de lavage ? La première d’entre toute est d’apprendre à bien comprendre comment fonctionne sa rampe et bien la positionner dans le courant. Une rampe mal positionnée ne sera pas efficace voir pire, perdra de l’or. Et ne vous y trompez pas, ce n’est pas la rampe qui est mauvaise mais l’utilisateur qui ne fait pas ce qu’il faut pour que la rampe soit efficace.

bien positionner votre rampe est la meilleur astuce pour trouver de l'or

Plusieurs critères à prendre en compte :

  • Vitesse du courant.
  • Hauteur d’eau dans la rampe.
  • Types de pièges dans la rampe (actifs ou passif).
  • Pente de la rampe.
  • Grosseur des graviers qui vont être mis dans la rampe.

En fonction de ces critères, il faudra adapter le positionnement de votre sluice box pour que les riffles jouent bien leurs rôles, que les graviers ne se colmatent pas trop, que les échanges de matériaux par gravité se fassent bien. Notez une chose importante : Une bonne rampe est une rampe qui concentre bien l’or.

La perte potentielle d’or ne doit être que secondaire car même avec la meilleure rampe du monde, positionnée idéalement, vous aurez toujours des pertes. La meilleure astuce sera, alors, de faire en sorte que l’écoulement soit le plus fluide possible et sans remous.

NB : Nous parlons ici des rampes mais cela sous-entend également les tapis d’orpaillage. Car les deux sont étroitement liés. Utilisez des rampes de lavage à faibles débits pour des courants lents.

– Utilisez des tapis récents et innovants pour de meilleurs résultats, ou pas.

Depuis ces 10 dernières années, les tapis d’orpaillage ont énormément évolué. Pourtant le principe reste toujours le même. Avant l’apparition des tapis en silicone ou caoutchouc, la norme était le miner moss et métal déployé.

Bien que cette technologie soit ancienne c’est de loin la  plus efficace encore aujourd’hui ; couplé avec une échelle de riffle, il cumule un piégeage de l’or à la fois actif et passif. Ce n’est pas pour rien que les industriels utilisent encore cette technologie

l'astuce des tapis actifs dans votre rampe de lavage

Mais les tapis de type 100 % actifs (goldhog, goldenshark, dream mat,..) sont maintenant bien présents dans nos rampes. Ils sont plus chers et demande également une certaine connaissance technique pour bien les utiliser. Comme pour les rampes, il n’y a pas de bon ou mauvais tapis. C’est l’utilisateur qui lui conférera sont efficacité à condition qu’il l’utilise correctement.

– Amenez vos enfants avec vous.

L’orpaillage est un loisir qui se partage. Il est parfaitement adapté aux enfants. Il leur apprendra des valeurs importantes dans leur vie comme la curiosité, la patience, que rien ne tombe du ciel, la persévérance, le gout de l’effort.

C’est aussi une prise de conscience que l’orpaillage est un loisir de plein air et donc que le danger est partout (rochers, l’eau). C’est également une bonne école pour les sensibiliser au respect de la nature (remise en état, découverte du milieu naturel). Du plus, c’est une excellente astuce pour enfin avoir une bonne raison pour partir orpailler.

– Remontez en amont ou descendre plus en aval par rapport à vos zones riches en or.

Si vous avez trouvé une zone intéressante, il est toujours bon d’aller voir comment la concentration en or évolue en aval mais aussi en amont. Si on généralise, plus on remonte en amont, moins il y aura d’or mais plus il sera gros. Plus on descend en aval, plus il y aura de particules d’or mais plus il sera fin. Ceci est une généralité à vérifier sur le terrain.

– Le sniping et le crevicing pour une recherche de qualité.

L’orpaillage peut aussi se pratiquer avec un peu de minutie, voire de façon « chirurgicale ». Le sniping et le crevicing sont 2 pratiques très proches qui consistent à aller chercher et récolter l’or à l’endroit même où il se trouve. Ce qui les différencient c’est que le sniping se pratique sous l’eau avec un masque et un tuba, alors que le crevicing se pratique à l’air libre, mais le principe reste le même bien que le matériel puisse un peu changer entre l’un et l’autre.

les failles de bedrock est la meilleur astuce pour trouver de l'or

L’objectif est de gratter, crocheter les pailles et autres aspérités du terrain pour récupérer les graviers fortement aurifères dans des endroits assez difficile d’accès car souvent très petit voire sous l’eau. Une approche chirurgicale mais très formatrice avec de très bons résultats en général car on va chercher l’or directement sur le bedrock.

– Travaillez soigneusement une zone.

Une règle qu’il va falloir vite garder en tête et surtout appliquer. Si vous trouver de l’or, voire beaucoup d’or dans une zone bien précise (plus que d’habitude), nettoyez-là à fond et en priorité. Une belle poche de gravier aurifère à plus de 50 paillettes par pan est très rare, donc si cela vous arrive, nettoyez correctement la zone.

Surtout ne vous éparpillez pas, car on ne se sait jamais qui passera derrière vous, ou si une crue ou autre événement climatique conservera votre découverte longtemps.

L’astuce pour un orpailleur, c’est de considérer que la recherche d’or est un marathon et non un sprint.

– Apprendre à orpailler sur du bedrock.

aspirer le bedrock à la pompe est une bonne astuce pour trouver de belles paillettes d'or et pépites

Un bedrock est un plancher du canal fluvial. L’or ne pourra pas aller plus bas que ce substrat rocheux. Il est donc tout naturel de prêter une attention toute particulière lorsque le bedrock est apparent et accessible. L’or circule au gré des crues. Lorsque l’or entre en contact avec le bedrock, il ne se retrouvera piégé qu’à la condition que ce substrat présente des pièges. C’est pièges sont bien connus des chercheurs d’or. Marmites (trous qui se forment dans le bedrock), failles, fissures (petite failles).

L’avantage de ces pièges est qu’ils seront toujours présents dans la roche et pourront se re-remplir en or avec le temps et se concentrer. Bien sûr, il faut que ce bedrock présente ses fractures et pièges. Si ce dernier est lisse, l’or continuera son chemin. Plus le substrat rocheux est rugueux, mieux c’est.

– Une astuce de pêcheur.

On dit que là où le poisson est présent, l’or y est tout autant. Encore une histoire de pêcheur. En réalité pas du tout. C’est même tout à fait logique. En rivière, le poisson cherche des endroits où il peut se reposer, donc un endroit où le courant se ralentit.

Et l’or se déposera également dans les zones de basse pression, dans les virages intérieurs des cours d’eau, derrière les gros rochers et partout où le flux de l’eau est plus lents. Voilà pourquoi on dit aussi qu’un bon pêcheur fait souvent un bon orpailleur. J’en connais qui font même les 2 en même temps …

– Rechercher au-dessus de la surface de l’eau.

L’orpaillage se pratique généralement en période estivale c’est-à-dire lorsque les niveaux de l’eau est au plus bas. Mais au printemps, entre la fonte des glaces et les précipitations, le niveau peut augmenter de plus de 600 % par rapport à son niveau d’étiage.

Pendant ces périodes de crues ou hautes eaux, l’or devient mobile et si l’épisode est très violent, la goldline peut bouger de plusieurs mètres au-dessus des niveaux habituels (en période d’étiage). Ce sera donc à vous de bien prospecter et de vérifier des zones placées plus haut sur les berges, car des paillettes peuvent être projetées voire trouver de fines paillettes plus “légères” dans des zones plus élevées au niveau de l’eau en été. En conclusion, restez curieux.

– Recherchez des traces d’orpaillage d’autres orpailleurs.

En plein été, l’étiage fait que certains stigmates de vos prédécesseurs peuvent être encore visibles soit de façon grossière et évidente s’il n’a pas remis en état, soit de façon plus subtile en voyant la nature du sol et du gravier. IL peut être également intéressant de reconnaître ces indices. Plus les stigmates sont sur une grande surface, plus il y a des chances que le coin soit bon. Évidemment ce n’est pas vraiment de la prospection positive mais ça reste de la prospection.

trouvez des traces d'orpailleurs

En plein été, l’étiage fait que certains stigmates de vos prédécesseurs peuvent être encore visibles soit de façon grossière et évidente s’il n’a pas remis en état, soit de façon plus subtile en voyant la nature du sol et du gravier. IL peut être également intéressant de reconnaître ces indices. Plus les stigmates sont sur une grande surface, plus il y a des chances que le coin soit bon. Évidemment ce n’est pas vraiment de la prospection positive mais ça reste de la prospection.

première planche bande dessinée goldline orpaillage

Un autre moyen de procéder est également de regarder sur les zones ou l’eau est peu profonde et de repérer des pierres agencées et ligne droite ou en V, signe qu’une rampe de lavage a été posée là. S’il reste des graviers et sables très fins, c’est que votre prédécesseur est venu il y a peu de temps.

Remettez toujours en état derrière vous.

– Prenez du bon temps au bord de l’eau.

L’orpaillage est un loisir physique et parfois frustrant. La fièvre de l’or peut aussi monter à la tête rapidement, mais n’oubliez jamais que le but de l’orpaillage est d’abord de prendre du plaisir et s’évader un peu de son quotidien. Votre vision de l’orpaillage mutera un peu avec le temps. Au début, on cherche toujours des grosses quantités et à être performant. Vous verrez qu’avec le temps, on apprend à être aussi efficace avec moins d’effort. L’expérience est la clef. Pour moi, par exemple, mon but aujourd’hui est de trouver des spécimens cristallisés. C’est bien plus difficile à trouver.

– Recherchez l’or sur le littoral, à la plage.

Sur certaines plages aussi il y a de l’or. Généralement ce sont des plages proches d’estuaires drainant les rivières ou fleuves aurifères. L’Aquitaine et la Bretagne se prêtent bien à ce genre de prospection. Le moment idéal est de prospecter à marée basse après de forts coefficients de marées en recherchant du sable noir sur la plage proche des vagues.

– Apprenez à récupérer l’or fin.

L’or fin est certainement l’or le plus compliqué à piéger avec les ailes de mouches. Pour la bonne et simple raison que sa taille est si petite que son rapport avec son volume couplé à la viscosité de l’eau (impact plus important que sur une paillette normale) le rendra plus mobile dans le courant et donc plus difficile à récupérer dans une faille ou un riffle.

Dans le milieu naturel, on en retrouvera davantage dans des bassins versant aval. Sa taille de l’ordre du 1/10 de millimètre, rend ce type d’or assez commun dans la partie aval d’un placier. On l’appelle communément « des points ».

Lors des crues, l’or fin se retrouvera davantage en suspension dans l’eau, avec un plus gros impact de cet or dans ses effets de saltation. L’or fin va donc plus facilement se retrouver dans des zones de berges plus hautes que la goldline, souvent piégé dans l’argile végétalisée (racines).

– Prospectez les rivières après une crue et servez-vous de vigicrue.

Les crues permettent à l’or de circuler dans le sens du courant. En plus du transport, les crues détruisent des placiers et en reconstituent d’autres. C’est ainsi que se passe le cycle morphologique des rivières. On est donc tenté de croire qu’une crue permet d’enrichir un placier ou remplir des failles et marmites anciennement exploitées.

En réalité c’est un peu plus complexe que cela. L’enrichissement d’une zone peut prendre plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années, pour ensuite être exploité en quelques jours. Le cycle d’enrichissement en or est donc très lent, trop lent pour croire que l’or d’une rivière naturellement aurifère est une ressource renouvelable.

Par contre oui, il y a bien enrichissement possible mais attention il y a crue et crue. Une énorme crue qui monte très haut et qui descendra au bout de 2-3 jours n’aura pas un bon effet sur le dépôt d’or, c’est même le contraire. La crue sera plus destructrice de placier qu’autre chose. Elle ne fera que transporter l’or pour le déposer plus loin parmi énormément de sédiments divers.

L’or aura donc bougé mais sans se concentrer. Il faut alors compter sur des montées d’eau ou crues plus faibles en intensité mais répéter voire prolonger pour trier les sédiments et concentrer les matériaux lourds.

– La persévérance est de rigueur en orpaillage.

L’orpaillage est une question de volonté et de persévérance, car finalement, même si on manipule de l’or régulièrement, cela peut paraitre grisant avec le temps. À l’inverse, certains croient à un espoir d’indépendance financière avec ce loisir, bercés par tous les arguments que nous offrent les médias. Une chose est sûre, pour faire de l’orpaillage et surtout en faire pendant longtemps, il faut avoir des objectifs simples et réalisables, et si possible en dehors de l’or en lui-même.

Apprendre l’orpaillage et commencer dans ce loisir est palpitant mais beaucoup arrêtent après quelques semaines ou quelques mois. Trop d’effort pour pas grand-chose, trop physique, trop de kilomètres à parcourir, manque de temps. Il y a une multitude de raisons d’arrêter. Cependant, si votre objectif est l’or et uniquement l’or, vous ne ferez qu’une saison. Par contre si vous prenez l’orpaillage comme un bon moment à passer au bord de l’eau, on se retrouvera sur ce site dans 10 ans sans problème.

– Utilisez un tamis pour préparer les graviers destinés à passer dans une rampe.

Il est indispensable de tamiser les graviers avant de les passer dans une rampe de lavage, quelle qu’elle soit. Le fait de tamiser est certes physique mais cela vous fait gagner beaucoup de temps. Vous gagnez en rentabilité et l’efficacité de votre matériel n’en sera que meilleure.

Vous allez gagner en rentabilité car en orpaillage, faire des allers-retours (ou même nettoyer sa rampe) est une grosse perte d’efficacité. Plus vous allez optimiser vos déplacements, plus vous serez disposés à récolter de d’or. C’est un concept LEAN très utilisé en industrie pour optimiser la gestion des flux.

Tamiser consiste à concentrer l’or dans le gravier à disposition. Une bonne prospection va vous permettre de définir le type d’or et sa taille. Mon conseil est d’utiliser une maille 3 fois plus grosse que la taille maxi de vos paillettes en présence. Ainsi vous allez pouvoir vous économiser votre dos en transportant uniquement des graviers et des sédiments parfaitement concentrés en or, en ayant enlevé une partie des gravats inutiles.

De plus, une rampe fonctionne mieux avec du sable fin. Cela permet un meilleur mélange et tri dans les riffles. Une meilleure fluidisation des minéraux et classification par densité. Finalement, ce n’est que de la physique mais cela évitera de vous casser le dos, et donc vous économiser, et mieux faire fonctionner votre rampe.

– Astuces pour une prospection efficace.

La prospection est une partie très importante pour un chercheur d’or. C’est le moment pour lui de découvrir un dépôt riche en or. Mais il y a des astuces et des méthodes pour bien progresser et étudier le milieu avec méthode.

La première astuce est de comprendre comment fonctionne la cinématique du cours d’eau. La cinématique est le plan des différentes zones et de leurs fonctions (érosion, transport ou dépôts). Il faut donc comprendre l’âme de la rivière et lire son fonctionnement sur une zone donnée. Ensuite il faut échantillonner des tests pour vérifier la présence ou l’absence d’or.

Pour chaque test, il faut être capable de tirer des conclusions de ce résultat pour établir un schéma de la zone. La prospection est donc une approche méthodique.

Astuces importantes : lors des échenillages, vous allez devoir utiliser votre pan qui sera alors votre matériel principal. Il est absolument indispensable de tester dans chaque échantillon le même volume de graviers. Ceci afin d’établir une carte des concentrations en or fiable. Il est donc complètement inutile d’utiliser un tamis qui risquerait de vous induire en erreur sur la réelle concentration de l’échantillon en or.

– En prospection, pas de rampe de lavage, une astuce qui vous fera gagner du temps.

“Quand je prospecte, j’utilise toujours ma rampe de prospection”. Combien de fois on peut lire ce genre de chose. Et surtout, c’est quoi une rampe de prospection ? D’après certains magasins, une rampe de prospection est une mini rampe.

la prospection à la rampe de lavage est une erreur

En réalité, en prospection, on n’utilise pas de rampe de lavage. Une rampe de prospection n’existe pas. C’est vraiment un conseil que je vous donne. Lorsqu’on prospecte, on cherche du dépôt donc par définition, on ne sait pas s’il y a de l’or. Imaginez-vous remplir votre rampe de prospection pendant des heures sans être sûr qu’il y ait de l’or ? Non, c’est le meilleur moyen de perdre son temps.

Pour en gagner, utilisez uniquement un pan d’orpaillage et testez TOUTE votre zone. Une fois que votre plan de dépôt est bien en tête et que vous avez compris comment votre zone fonctionne, vous pouvez poser votre rampe, aussi grosse soit-elle.

Il y a un temps pour prospecter et un temps pour exploiter. Ne mélangez pas tout et ne passez pas de l’un a l’autre trop vite. Ce serait dommage d’exploiter une zone alors que celle d’à côté est 3 fois plus riche …

– Dans un banc de graviers ou terrasse, toujours soulever les premières pierres ou la terre de surface.

Lorsque vous prospectez une terrasse (plan incliné de matériaux) ou un bac de gravier, prenez l’habitude de gratter les premiers centimètres pour vérifier la présence de graviers et matériaux intéressants. Car il arrive souvent qu’une zone qui n’importe pas au premier abord un chercheur d’or, peut en réalité renfermer une vraie mine d’or. À vous de fouiller un peu et briser certaines idées reçus.

– Attention à ne pas rendre un placier stérile.

Un placier se définit par le fait d’accumuler des matériaux lourds. C’est ainsi que la découverte d’un nouveau placier est intéressante et importante pour un chercheur d’or car il sait que d’une saison à l’autre, il pourra l’exploiter régulièrement. Lors de sa découverte, il est important de comprendre pourquoi un tel placier existe et comment il fonctionne, comment il accumule les minéraux aurifères.

Pourquoi cela ? Tout simplement pour faire en sorte, lors de l’extraction et de la remise en état, que ce placier puisse conserver sa fonction d’origine, à savoir concentrer l’or.

Or, dans certains cas, si le prospecteur ne prend pas le temps de comprendre pourquoi l’or s’accumule à cet endroit, il peut extraire l’or en détruisant le facteur ou la cause qui permet un tel dépôt ici et là. Un des exemples que j’ai pu expérimenter se trouvait sur une zone de bedrock originalement recouverte de galets et graviers très grossiers en surface. Tout ceci était à 50 cm sous l’eau en saison d’étiage (au plus bas).

Ah oui, de l’or j’en ai sorti avec des pans de prospection de 40 paillettes !  Pendant 2 saisons j’ai exploité cette zone. Un vrai régal, mais plus le temps passait, moins il y en avait (de moins en moins dans les marmites et les failles). Pourtant les années suivantes, il y a eu de grosses crues puis des plus faibles. De retour sur le spot, les failles et marmites étaient remplies de sables stériles. Pas de plombs, pas de sable noir, que du léger.

Après analyse j’ai compris la cause. La cause c’était moi. En effet, à l’origine, le bedrock était recouvert de sédiments grossiers que j’ai dû nettoyer et enlever pour accéder aux failles et marmites. Dans ma tête je me disais “c’est une zone de dépôt donc ça va se redéposer”. Le bedrock ainsi à nu après mon passage restait à nu au fil du temps, de saisons en saisons.

Et ensuite, plus aucun dépôt. En fait les galets en surface du bedrock et graviers souvent stériles, jouaient un rôle très important dans ce système placerien. Il ajoutait de la friction sur l’eau à la surface du bedrock. Il ralentissait le flux de l’eau pendant les crues favorisant le dépôt de l’or. Aujourd’hui, le bedrock à nu est très lisse malgré les failles et marmites.

Cette surface lisse ne permet pas de ralentir suffisamment le flux de fond en contact avec la roche mère et ne permet pas de bloquer les paillettes dans les pièges. Voilà 4 ans que je reviens dans ce spot pour voir son évolution. Et effectivement, il est toujours stérile. Car maintenant le flux passe trop rapidement pour permettre le dépôt.

Astuces après une session d’orpaillage.

– Prenez en considération la taille de vos paillettes et leur forme.

regarder la forme de l'or permet de vous donner des astuces d'orientation de son origine

L’analyse macroscopique de la taille, de la forme, de la surface, de la couleur de vos paillettes est une astuce qui peut vous informer grandement sur son origine. Une paillette plate et lisse indique qu’elle a pas mal voyagé, roulé et poli lors de son transport en présence avec les graviers.

Si vos paillettes sont épaisses et d’aspects cristallisés (comme une pépite), il est fort probable que la source n’est qu’à quelques kilomètres en amont de votre emplacement. Si vos paillettes possèdent par endroit une couleur argentée, il peut s’agir de traces de mercure, signe qu’une exploitation ancienne a eu lieu dans le passé dans votre coin (en amont).

– Concassez des minerais pour y trouver de l’or.

L’or peut parfois se trouver dans du conglomérat ou même de la roche telle que le granit ou le quartz. Il peut être intéressant de prélever quelques cailloux pour en extraire l’or qu’il contient. Le but est alors de réduire en poussière la roche avec un système de marteau-pilon manuel puis de nettoyer les résidus.

– Gardez le silence sur vos trouvailles et vos spots.

Trouver un spot qui semble vierge et prometteur est vraiment excitant. Ça l’est beaucoup moins quand d’autres personnes apprennent l’existence de ce post. Aussi, il semble judicieux de rester discret sur l’endroit où vous orpaillez si vous ne voulez pas qu’un troupeau d’orpailleurs viennent profiter de votre travail.

Évidemment, en France, on ne peut pas privatiser un lieu qui ne nous appartient pas. À vous, donc, de faire ce qu’il faut pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

– Rejoignez un club ou association d’orpaillage.

L’orpaillage est la plupart du temps une pratique solitaire. Pourtant l’envie de partage demeure. Cependant, les associations restent rares. Certaines ont des spécificités comme organiser des championnats officiels, comme le fait le FFOR et la Limousine d’orpaillage. D’autres, comme nous, sont plus orientées vers le soutient des orpailleurs et vers la sauvegarde du loisir.

Une chose est sûre, l’orpaillage de loisir a besoin de représentativité car les structures associatives sont tenues par des orpailleurs bénévoles, sans but lucratif, et sont régulièrement en contact avec les autorités. Pour peser dans le débat, il faut des associations puissantes et représentatives. À vous de faire vos recherches mais si vous pouvez, adhérez.

– Fabriquez votre propre bijou avec votre or.

Autant la vente de votre or est contraignante et réglementée, autant la réglementation sur l’orpaillage de loisir nous donne la possibilité de pouvoir conserver (pour nous) l’or que l’on trouve sans taxe sur l’exploitation de métaux précieux. Pour beaucoup, l’or trouvé remplit une fiole. Mais il est possible de valoriser notre récolte en fabriquant soi- même un bijou.

Fabriquer un bijou demande quelques connaissances et du matériel, mais reste à la portée de tous. Généralement la confection d’un bijou se fait en 3 étapes. Tout d’abord la fonte en utilisant un chalumeau, un creuset et du borax pour isoler les impuretés et en ajoutant du cuivre pour augmenter la dureté et sublimer la couleur de l’or. Puis le moulage dans un moule en forme de votre objet (bague par exemple) en utilisant de l’or de seiche par exemple. Enfin un travail de polissage sera nécessaire pour finaliser votre objet.

4 réflexions sur “Orpaillage : Les 53 astuces et conseils du chercheur d’or

  • Le minerai organique calcaire peut-il vraiment être bénéfique pour trouver de l’or ? Car il parait que pendant la ruée vers l’or aux USA, les pionniers se seraient basés sur la présence de matière organique amalgamée par de l’argile. Ce type de Sédiment était, parait-il un indice de zones aurifères et une base de dépôts de Roche sédimentaire.

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  • Cette information est inestimable. Quand pourrai-je en savoir plus ?

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    • Eh bien, posez votre ou vos questions sur ce que vous souhaitez savoir sur l’orpaillage et la recherche d’or et je tenterai d’y répondre avec plaisir

      Répondre

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