Goldline Orpaillage
Autour de l'orpaillage et de la prospection

Les 9 rivières et fleuves les plus aurifères en France

Plusieurs régions de France possèdent des rivières aurifères, dont le massif Armoricain, la Normandie, le massif central, les Pyrénées, les Alpes et le massif de l’est de la France (Ardennes, Vosges). La Guyane est le département d’outre-mer et la région de la France en Amérique du Sud, et c’est aussi une région avec des rivières gorgées d’or. Nous allons vous énumérer les 9 rivières les plus orpaillées en France métropolitaine. Car plus il y a d’orpailleurs sur une rivière, plus il y a d’or.

Même si on peut généraliser en disant que 80% des cours d’eau français sont aurifères et que l’or se trouve un peu partout en France, en réalité, il y a bien des cours d’eaux, rivières et fleuves qui sont beaucoup plus populaires que d’autres. Et non, l’or ne se trouve pas partout en France. Voici un exemple sur ces 9 cours d’eau dont la récurrence de prospection n’est plus à prouver pour trouver de l’or. La liste de ces 9 cours d’eau a été faites suite a un sondage auprès de nos lecteurs. Nous avons donc cherché à savoir pourquoi ces 9 cours d’eau et pas d’autres.

Généralité sur les rivières aurifères en France.

Il n’y a pas de mystères, l’or se cherche dans les placers, qui sont des plages de graviers situées dans les rivières. Dans ces placers, l’or naturel se déposent sous forme de farines, de paillettes ou de graines, mélangées à du sable alluvionnaire, qui proviennent de la désintégration des veines aurifères.

On généralise en disant que l’ensemble des cours d’eau français sont aurifères. Je préfère nuancer en disant que l’on peut trouver, effectivement, de l’or dans toutes les rivières même si celui-ci ne peut se voir à l’œil nu et impossible à extraire par des moyens traditionnels. L’or visible, lui, est beaucoup plus rare et localisé.

De l’or peut également se trouver dans les fissures du fond rocheux du lit des rivières. En France, il existe deux types placiers aurifères : les bancs de graviers et les pièges de bedrock (fissures, failles, bassins et marmites). En terme général, on estime qu’entre 0.2 à 4 grammes d’or par mètre cube de graviers dans les bancs de graviers peuvent être trouvé localement, alors que les pièges de bedrocks peuvent monter jusqu’à 10 grammes d’or par m3 de graviers.

Nous allons dresser ici une liste non exhaustive des rivières les plus aurifères de France. Pour connaitre ces cours d’eau, il suffit de voir où les gens vont. Comme pour un aimant qui est attiré par le Fer (et la Magnétite, si on utilise un langage d’orpailleur), l’or attire forcément les orpailleurs dans les mêmes cours d’eau où la quantité d’or trouvé est la plus forte. Que ce soit par la réputation du cours d’eau ou par les découvertes qui y ont été faites.

Les 10 rivières les plus aurifères de France

Le Gardon

Le Gardon est une rivière du département du Gard (30) très connu des orpailleurs. Pourquoi ? Car il y a 2 choses : de l’or et son camping du Chercheur d’Or. Le Bassin collecteur du Gardon possède en son amont d’autres cours d’eau également aurifères, à savoir le gardon d’Alès et le Gardon d’Anduze. Ce dernier possèdes 2 autres affluents aurifères qui sont le Gardon du Mialet et le Gardon de Saint Jean. Tous sont aurifères. Il y a donc de quoi faire.

Voilà pourquoi quand on parle “du Gardon”, on parle plutôt “des Gardons”.

Ces cours d’eau sont assez variés. Il est possible de faire aussi bien du banc de graviers que du nettoyage de failles et de marmites en crevicing ou sniping. La présence de sable noir est assez bien représenté mais il faut aussi ajouter à cela, la présence de barytine, lourd également, qui rend le nettoyage plus difficile.

La présence de boues argileuse est également très fréquent et est aurifère tant qu’il est mélangé à des graviers. Si ces boues sont constituées à 100% de particules fine d’argile et de limons (sans graviers ou cailloux), passez votre chemin.

Les Gardons subissent les épisodes cévenols. De ce fait les crues sont très fréquentes et les matériaux bougent beaucoup. C’est aussi la raison de sa concentration en or. Beaucoup d’affluents aurifères, beaucoup de crues, donc l’or circule plus facilement. Mais c’est aussi la rivière la plus orpaillée de France.

Hélas, le Gardon et le département du Gard est maintenant victime de son succès. Si bien qu’année après année, on nous remonte de plus en plus l’utilisation de matériels mécanisés en partie par des orpailleurs étrangers (où l’utilisation de ce type de matériel est réglementé) et certaines zones sont devenues des champs de mines. Heureusement, l’activité est tellement ancrée localement que les Mairies savent préserver ce loisir.

Le Gardon est le spot préféré des orpailleurs Français de par sa facilité à trouver de l’or et la zone à couvrir assez vaste.

La Cèze

La source de cet or est évidemment Le bassin houiller d’Alès à la limite orientale des Cévennes. Ce conglomérat varie de profondeur entre 30 mètres à 300 mètres, constitué de Mica, schiste, talc schiste et roche de quartz blanc. La pyrite, l’arsenic, l’argent et l’or constituent la majeure partie des minéraux en présence.

On trouve encore de très belles quantités de paillettes et de bonnes tailles : entre 5 et 15 paillettes par batée pour des paillettes pouvant atteindre les 2 mm.

La Cèze est alimenté en or, principalement, par 2 de ces affluents à savoir la Ganière (qui sont sa principale source aurifère) et le Luech.

La cèze est également connu pour ses mines de houille qui est une roche carbonée sédimentaire issue de la décomposition des végétaux et ayant solidifié. Ces roches sont omniprésentes sur tout le cours et se caractérisent par une odeur d’hydrocarbure. C’est également un bon indicateur de la présence d’or car là où la houille se concentre, les matériaux, eux se concentrent aussi par couches successive ensevelissant les végétaux formant ainsi cette houille.

En période d’étiage, la Céze est paisible à orpailler avec de grand placers. Pendant la fonte des glaces et lors de grosses crues cévenoles, le cours d’eau bouge beaucoup, pour le meilleur et pour le pire. Personnellement je préfère quand ça bouge beaucoup car chaque année, on doit tout recommencer et on ne s’ennuie jamais.

Le spot des orpailleurs du Céze se trouve à Tharaux. Les placiers y sont nombreux avec une grande quantité de sable noir et d’hématites qui vous aideront dans votre prospection. À cet endroit, on peut faire des batée à 20 ou 30 paillettes par pan mais les dernières crues ont énormément appauvri le spot.

L’Hérault

L’Hérault est un fleuve côtier qui se trouve à l’extrême Est de l’Occitanie et traverse le département du Gard et Hérault pour se jeter dans la Méditerranée à Agde.

Il prend sa source dans les Cévennes au Mont Aigoual. L’Hérault subit de plein fouet les épisodes Cévenols et est donc sujet à de grosses crues sur de courtes périodes. Le font rocheux est donc souvent mal mené ce qui garantie, d’une certaine façon, un bon brassage des minéraux et un remplissage régulier des failles en or.

L’Hérault a un passé aurifère reconnu, comme en prouve son nom latin Arauris. Pourtant, ce fleuve a été très peu orpaillé par les orpailleurs amateurs jusqu’à ces dernières années. La nouvelle génération d’orpailleur a appris à prendre le temps d’y prospecter et ont pu trouver, parfois avec surprise, de l’or en assez bonne quantité et de très bonne qualité.

Comme dans toutes les rivières aurifères, l’Hérault aussi a des spots plus populaires que d’autres comme à Saint Bauzille de Putois, à Gange et à Brissac. Il faut cependant noter que les placiers sont plus riche en or en amont de Gange. Les placiers en bancs sont peu nombreux du fait des crues, et peu stables. À l’inverse, le bedrock affleurant est omniprésent, souvent sur des bases de schistes.

Toutefois, si vous voyez des bancs de sables et de graviers, il faut les tester car ils sont souvent positif au test à la batée. Il est d’ailleurs intéressant d’atteindre le bedrock sous-jacent pour trouver de plus belles trouvailles.

Le sable lourds est traditionnellement du sable noir mais avec, par endroit, la présence de barytine, surtout dans le secteur de Brissac.

L’Orb

L’Orb est également un fleuve côtier qui se trouve en Occitanie, et qui se jette dans Méditerranée à Bézier. L’Orb est également sous un régime fluvial cévenol. Les crues y sont régulièrement important. Et évidemment l’Orb est aurifère, Notamment à la sortie des gorges, au Bousquet d’Orb, au lieu dit Pont d’Orb, route de Lunas.

L’Orb érode 3 montagnes sur son chemin : la Montagne Noire, L’Escandorgue et le Mont Fougère.

L’or est évidemment alluvionnaire mais il y a encore des veines de quartz à la limite entre le calcaire et le schiste cristallin, sur les zones de failles.

D’après BGRM, l’Orb drainent dans son cours amont plusieurs gites réputés aurifères qui se situent dans les secteurs Ceilhes, Avène, le Bousquet. Après le ruisseau de Landeyran, L’Orb de grandes zones d’anciens conglomérats qui semblent être aurifères. De plus cette zone est riche en pièges naturel sur une base de bedrock calcaire.

On trouve assez régulièrement des batées tests positifs avec 5 à 25 paillettes par pan par endroit et même quelques spécimens sur matrice de quartz et des petites pépites d’or assez roulées.

Comme toujours, la présence d’argiles dans les sédiments à prospecter est bon signe s’il est mélangé à des graviers grossiers. Permis ces sédiments on retrouvera des minéraux lourds à prédominance de sable noir et d’hématite. Mais ouvrez l’œil car vous y trouverez également de beaux grenats et olivines (pierre fine).

La Têt

La Têt est un torrent-fleuve côtier des Pyrénées Orientale. C’est le cours d’eau de l’orpaillage dans ce département connu pour ses découvertes de pépites récurrentes. Il traverse de part en part, tout le département des Pyrénées Orientale. Les crues y sont régulières, entrecoupés par de nombreux lâchés de barrages hydroélectriques demandant au prospecteur une attention de tous les instants.

Le département des Pyrénées Orientales a longtemps été une mine d’or. L’origine de la dispersion de ce métal dans les vallées catalanes, date du quaternaire. Toutes les rivières qui descendent du Canigou ont eu de l’or dans leur lit. 

De nombreux gites aurifères et métallifères sont recensés dans les cours amont du Têt et de ses affluents. On pourra nommer la face nord du Canigou, Estoher, Serrabonne, Baillestavy et à Glorianes. Hélas, ces ruisseaux sont tous interdit à la prospection car le milieu étant fragile d’un point de vue du biotope et des frayères. Pourtant, l’exploitation aurifère passée est bel et bien reconnu et documenté

Il est noté dans certaines archives que l’exploitation des sablières ont été très active dans le passé. L’or y est donc présent sur tout son cours. On trouve très régulièrement de l’or de très belle taille mais roulé, et aussi bien de l’or très fin, des grains et même des pépites.

La présence de sable noir comme rendu de batée est assez importante avec parfois de beaux grenats. La quantité d’or en banc de graviers est plutôt faible ( de l’ordre de 1 à 10 récurrences par pan) mais bien positive au test.

Le bedrock sablo-argileux (ou faux bedrock) est très représenté sur le Têt. Ce bedrock est très fragile et sa destruction est totalement intedite.

Le coin le plus intéressant se trouve à Ille-sur-Têt mais difficile à prospecter car le dépôt sédimentaire est peu visible et l’accessibilité difficile. Plus en aval, il y a les communes de Néfiach, Millas et toutes les autres communes suivantes qui sont interessantes. Plus on s’approche de la mer, plsu el bassins versant devient facile à exploiter et plus lisible pour la prospection.

Les placiers de banc, d’accumulation et les marmites deviennent accessibles et le cours devient plus calme pour un orpaillage plus efficace car la concentration des minéraux opère. L’or y est de bonne taille et la concentration reste correcte entre 2 et 30 paillettes par pan, en prospection.

Les minéraux de fond de batée sont riches et peut apporter un certain intérêt. On y trouver des Anatases, des Spinelles, des Rutiles, de Zircons et des Grenats.

Le triangle d’or de Bretagne

la bretagne est une des rivière les plus aurifère de france

Coté de la Bretagne, nous n’allons pas parler d’un mais de plusieurs ruisseaux aurifères qui forment le fameux “triangle d’or de Bretagne”. Ce triangle d’or se situe entre Mûr-de-Bretagne, Loudéac et Pontivy. Cette zone se situe entre le Morbihan, le Finistère et les Cotes d’Armor et touche les cours d’eau de l’Oust, le Lié et le Kergall.

Attention également car les ddt de ces départements donnent très difficilement les autorisations nécessaires pour pratiquer l’orpaillage de loisir.

Au-delà de ça, ce triangle d’or et plus largement la Bretagne représente l’un des plus grosses réserves d’or encore inexploité par l’industrie minière, à l’image d’une pépite d’or de 25 grammes découvert près de Pontivy en 2001.

L’or y est d’excellente qualité bien que sa concentration soit difficile à percevoir. Il faut donc prospecter longtemps pour trouver la meilleure zone exploitable. Le problème principal reste d’avoir des autorisations de prospection car tous les cours d’eau de cette zone sont des ruisseaux dont le biotope est extrêmement fragile.

Ce triangle d’or est donc dans ce classement de par son intérêt géologique et minier bien qu’il soit aujourd’hui impossible d’y prospecter, tant que les autorités et les associations locales ne daignent trouver une solution. De ce fait l’orpaillage y existe mais reste totalement en dehors de la légalité.

L’Aude

L’Aude n’est pas une rivière mais bien un fleuve car elle se jette en Méditerranée. L’Aude subis des crues importantes au cours ds épisodes Méditerranéens. L’or bouge donc beaucoup, aussi bien pour se déposer que pour se faire lessiver. Une crue symbolise souvent une reprise de prospection de zéro dans la zone car tout peut changer d’une saison à l’autre.

Habitué à orpailler en Ariège, je n’ai découvert l’Aude qu’en 2020 grâce aux vidéos du Youtubeur, des orpailleurs locaux. Ils y trouvent de belles quantités de paillettes d’or et pourtant, il existe assez peu d’informations sur ce cours d’eau avec son préfixe aurifère. Eh bien en toute honnête, ce fut une énorme surprise pour moi. Il y a bien de l’or, du bel or et parfois avec de belles concentrations.

En effet, la lecture du cours d’eau est plutôt facile. C’est de l’or de dépôts alluvionnaires mais donc la taille des paillettes et la qualité est bien supérieur à ce que je suis habitué. Par contre, comme toujours, les placiers ne sont tous pas tous égaux et lors se dépose sur des zones bien précises par poches et par couches.

Il faut donc bien prendre son temps pour explorer tous les spots car tous les spots ont du potentiel. Les pièges sont variés. On peut tomber aussi bien sur des marmites, des failles de bedrock (aussi bien calcaire que sablo-argileux) ou des bancs de graviers. Parfois tout est en surface, d’autres fois il faut creuser un peu pour trouver la poche aurifère.

Les matériaux lourds sont du sable noir, des grenats parfois magnifiques et beaucoup d’hématites ce qui permet de facilement prospecter au bon endroit. Tout le cours est aurifère, même proche des villes.

Des pépites y ont été découvertes et souvent très roulées. L’or est donc présent partout sur l’Aude, et particulièrement en moyenne vallée de l’Aude. Le gros avantage de l’Aude c’est que c’est l’un des 3 seuls départements en France donc l’orpaillage peu se pratiquer toute l’année. Seul les conditions météos et de niveau de l’eau seront un frein pour les chercheurs d’or.

La Garonne

La Garonne est un fleuve qui prend sa source en Espagne et qui est aurifères dès les premiers kilomètres de cours coté français. Il possède énormément d’affluents aurifères qui l’enrichie au fil des kilomètres de part l’Ariège, le Salat, le Ger, la Neste puis plus en aval de la Haute garonne par la Dordogne, le massif central, le limousin. C’est le fleuve majeur de métropole, le plus aurifère de France de par sa longueur et ses affluents aurifères qui l’alimentent.

L’estuaire de la Garonne est la zone la plus aurifère de ce fleuve mais inaccessible pour nous, orpailleur de loisir. La Garonne se jette donc dans l’océan créant ainsi un placier marin aux abords sud de l’estuaire sur la cote Atlantique.

Bien que peu orpaillé, la Garonne est pourtant reconnue comme aurifère depuis l’antiquité. La partie amont du Val d’Aran jusqu’à Valentine est commun à toutes les rivières aurifères avec des zones de placiers et de l’enrichissement régulier en or par de petites cours d’eau avec des zones de placiers en tresses et du bedrock apparent. Le bassin versant quant à lui est plus particulier de par les volumes d’eau en présence. L’or y est plus fin et l’or se concentre par poches pouvant parfois être très éloignées l’une de l’autre.

Il faut attendre de grosses crues pour pouvoir trouver plus facilement de nouvelles poches. Ça a été le cas en 2014 où des teneurs pouvait avoisiner celles du Gard à certain endroit et ce à quelques kilomètres en amont de Toulouse. Hélas c’est poches de dépôts ne sont qu’éphémères.

À partir de la confluence avec l’Ariège, on retrouve également beaucoup de Grenats ce qui permet de diversifier sa récolte. Orpailler la Garonne est très agréable car il y a peu d’orpailleurs qui y vont et la prospection reste une aventure. Il faut aussi noter que l’orpaillage en Haute-Garonne a été autorisé que depuis peu avec une réglementation très stricte uniquement sur la portion bassin versant en catégorie 2 laissant la partie la plus intéressante inaccessible aux orpailleurs.

Orpailler la Garonne demande beaucoup de patience car même si certains spots sont assez stables en quantité d’or (de 1 à 15 paillettes par pan , localement), la largeur du fleuve peut rendre l’orpaillage assez compliqué voire dangereux par endroit à cause d’un grand nombre de barrages et des niveaux qui bougent plusieurs fois par jour.

L’Ariège

l'ariège est une des rivière les plus aurifère de france

La rivière Ariège est le cours d’eau mythique du département. Un arrêté lutant pour protéger le biotope interdit l’orpaillage sur tout son cours depuis plus de 20 ans. (Nous nous employons à le faire rouvrir). L’or de l’Ariège est très semblable à celui du Salat car son origine est le même : Le Plantaurel.

Les quantités d’or y est préservé de part l’absence d’orpailleurs de part cet arrêté.

L’or y est présent sur tout son cours mais de façon assez disparate. Pourtant une zone concentre l’or et se situe entre Foix et Pamier. Là encore, le chemin est jonché de barrage hydroélectrique ce qui fait varier souvent le niveau de l’eau.

Par contre le second intérêt de ce cours d’eau est la présence en grande quantité de Grenats.

Note importante : Il est important de noter, sur ce cours d’eau, qu’à ce jour, l’Ariège est interdite à l’orpaillage suite à un arrêté préfectoral sur la protection du biotope et des frayères. Nous espérons pouvoir revenir sur cet arrêté afin de le faire ouvrir à nouveau.

Le Salat

le salat est une des rivière les plus aurifère de france

Le Salat est très populaire par les orpailleurs du sud ouest de la France et a un passé d’orpaillage très ancien. Certaines paillettes portent encore des traces de mercures aujourd’hui. Mais ce cours d’eau a également énormément souffert. Il en reste que cette rivière demeure une icône de l’orpaillage en Ariège.

Le Salat tire son or du massif du Plantaurel et du Couserans. D’ailleurs, en 2014 a été découvert une colline du Couserans par les équipes de BGRM qui contiendrait près de 23 tonnes d’or. Problème, Cette colline se trouve surplombé d’un village et l’or n’est pas de l’or libre mais de l’or inclus dans la roche, en plus d’être sur une zone protégée dans une réserve naturelle.

Le Salat se décompose en 3 parties. Un déversoir en amont avec de l’or très fin, puis une zone torrentielle très abrupte et protégé pour sa fragilité du biotope et un bassin versant. C’est sur ce bassin versant que les orpailleurs se réunissent. C’est d’ailleurs la seule zone autorisée à l’orpaillage (après Saint Giron).

L’or y est avec de concentration correct et avec beaucoup de sable noir. Les spots sont accessibles avec des zones de placiers en bancs et des zones de bedrock très intéressant pour le sniping. Il est fréquent de trouver des belles paillettes de bonnes tailles, des grains voire des pépites d’or.

Les placiers sont tous identiques. Une couche de galets, plusieurs couches de sédiments mobiles et aurifères puis une couche de limons pour ensuite atteindre le bedrock. Les failles et marmites suivent exactement le même genre de superpositions de couches.

Mais un Salat a un défaut. Il a énormément de barrages hydroélectriques qui font varier souvent le courant. Au-delà de ce danger potentiel, ces barrages bloquent la circulation et le transport de l’or. Ainsi, dès Saint Giron, l’or accumulé ne circule plus.

Aussi, connaissant bien cette rivière pour l’avoir arpenté depuis mon plus jeune âge, l’or se raréfie d’année en année. Certains géologues locaux avec qui j’ai pu m’entretenir estime que l’or sera quasi inexistant dans 6 à 10 ans (soit 2026 à 2030).

Conclusion sur les rivières et fleuves aurifères les plus populaires en France.

Comme nous vous l’avons expliqué en début d’article, c’est 9 cours d’eau ont été choisis par un sondage. Mais il existe encore bien d’autres cours d’eau potentiellement plus aurifère encore et moins connu.

Il est également important de noter un détail assez édifiant. Si on reste sur cette liste, la fréquentation du Gardon et du Céze par les orpailleurs égale la somme de fréquentation de tous les autres cours d’eau.

Ceci s’explique aussi par l’histoire du Gardon (des Gardons si on veut être exact) dans l’inconscient collectif des chercheurs d’or amateurs Français soit environ 700 demandes d’autorisation par an, en moyenne, sur la DDT du Gard.

Cela s’explique par les conditions géologiques extraordinaires de la zone, comme nous avons pu l’abordé un peu plus haut.

Source : orpaillage.fr, Wikipédia, Goldsnoop.com, BGRM, livre : Le guide pratique du chercheur d’or en France (Guiollard)

2 réflexions sur “Les 9 rivières et fleuves les plus aurifères en France

  • super article merci de toutes ces informations et tout ce que vous faites pour l’orpaillage

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  • Très instructif sur les possibilités de vivre sa passion de chercheur d’or, pour le plaisir

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