Guide orpaillage

Chercheur d’or : Comment devenir orpailleur ?

Le chercheur d’or (ou orpailleur) est une personne très atypique dans l’échantillon des loisirs Français. En effet, le prospecteur de pépites ne reflète en réalité qu’une image allant d’Indiana Jones, ou encore John London, avec cette image d’aventure et de pleine nature.

Plus récemment avec l’image de l’orpaillage illégal en Guyane, il est assimilé à la déforestation et au mercure. À quoi ressemble un chercheur d’or en France ? Pourquoi le cherche t il ? Qu’est ce qui le motive ? Quels sont les bonnes qualités d’un orpailleur ?

Nous allons tenter de dresser une caricature assez réaliste de ce qu’est un orpailleur en France dans le cadre de son loisir. Vous verrez que sa discipline l’oblige à réfléchir beaucoup, à s’adapter, tout en prenant son temps pour regarder les choses vraies que lui donne son environnement.

Qu’est-ce qu’un chercheur d’or ?

Même si la recherche d’or a toujours existé depuis les premières civilisations humaines, un peu partout dans le monde, l’orpaillage moderne que nous pratiquons pour notre loisir vient des États-Unis.

NB : En anglais, l’orpaillage se dit “gold panning” (casserole à or).

Un chercheur d’or est donc une personne qui cherche de l’or, que ce soit en rivière sous forme de paillettes, ou dans des pays arides avec l’aide d’un détecteur de métaux. En France, c’est le premier cas qui nous intéresse. Car oui, il y a de l’or en France. Pas partout, mais il y en a, que ce soit dans les Pyrénées, la Bretagne, le Limousin, le massif central, le long du Rhin et un peu dans les alpes.

Dans un cours d’eau, l’or se cherche et se récolte avec du matériel dit rudimentaire. Rudimentaire ne signifie pas basique. Au contraire, le matériel est parfaitement étudié pour être efficace et très technique. On parle de rudimentaire, car nous employons des moyens artisanaux et manuels pour rechercher le minerai aurifère.

L’orpaillage, c’est aussi un apprentissage pour trouver l’or dans l’eau. Nous y reviendrons un peu plus bas, dans la page. Même si ce loisir n’est pas très populaire, l’orpaillage en France existe depuis très longtemps. Dès l’époque Gauloise, l’or s’est vu extrait par les tribus puis les romains. Un peu plus tard, plus proche de nous, la France a également connu sa petite ruée vers l’or pendant la première moitié du XXᵉ siècle.

L’activité et les moyens utilisés étaient les mêmes que nous, c’est-à-dire uniquement avec du matériel artisanal (batée, chapeau chinois, rampe de lavage) et non mécanisé. L’or était alors extrait par les enfant et les mères de famille pour apporter un revenu supplémentaire. L’orpaillage était un travail de mine, éreintant et difficile, un travail de subsistance.

Pourquoi devenir chercheur d’or ?

paillettes trouvés par les chercheurs d'or en france

Devenir chercheur d’or, c’est avant tout vouloir profiter d’une activité ludique au plus proche de la nature. Avec le rythme de vie infernal que nous menons tous les jours, ajouté à tous les soucis que chacun rencontre, nous cherchons par n’importe quel moyen de prendre du recul et revenir aux choses simples, un retour aux sources. C’est l’occasion de s’éloigner de la ville, de prendre l’air au milieu des montagnes, loin de la civilisation, l’été, pour faire quelque chose de différent.

Un chercheur d’or pratique l’orpaillage. L’orpaillage est une pratique minière qui consiste à prospecter des champs aurifères constitués de sables et de graviers, le plus souvent de type alluvionnaire et natif dans les rivières, fleuves et ruisseaux. Les sites d’orpaillages en France sont nombreux si on parle uniquement de présence d’or, mais beaucoup plus rares si on cherche à avoir une récolte convenable. Un gramme d’or récolté en une journée est une bonne journée pour un orpailleur de loisir. Pas de quoi faire un lingot mais l’orpailleur cherche avant tout à se faire plaisir.

Mais attention, bien qu’en France, l’orpaillage soit une pratique récréative, le recherche d’or reste une activité minière. Et comme toute activité minière, il y a une part de danger, car l’orpailleur évolue dans un milieu naturel avec des dangers (serpents, cures éclairs). Le chercheur d’or travaille travail avec des graviers et des roches ce qui implique une activité quelque peu physique et le risque de blessures existe. Mais rien n’empêche de prendre son temps. L’orpaillage est une question de persévérance et de patience. Ce n’est pas un sprint.

La quête du métal précieux.

Le premier but d’un chercheur d’or est de trouver le précieux métal jaune. En France, un orpailleur trouvera plutôt de l’or sous forme de paillettes. Ce qu’il recherche par dessus tout, c’est la pépite d’or. Trouver des pépites d’or est pour lui un aboutissement dans la compréhension de son environnement. C’est aussi une part de chance, car cela reste assez rare et exceptionnel. Il trouvera plus facilement des paillettes, des points, de la farine, des grains, des ailes de mouches ou encore des spécimens d’or sur une matrice de quartz.

La France connait encore quelques mines d’or dont la plupart sont aujourd’hui fermées. Cependant, il n’est pas dit qu’avec l’évolution du cours de l’or, ces mines rouvrent dans l’avenir si elles atteignent une certaine rentabilité (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui). Pour les orpailleurs amateurs, rien ne les empêche de gratter la roche aurifère à proximité de ces mines ou dans des cours d’eau qui ont connu un orpaillage passé. C’est d’ailleurs l’un des moyens les plus simples pour commencer à chercher.

L’or alluvionnaire dans les cours d’eau ne sont généralement pas constitués d’or pur. Il tourne en général autour de 20 à 23 carats. Lors de son extraction, l’or se retrouve souvent en présence d’autres minéraux comme le sable noir (ferrites et hématites). Parfois les prospecteurs tombent sur d’autres minéraux au fond de leur batée comme des grenats ou même des saphirs. Il peut tomber aussi sur des minéraux qui peuvent se confondre avec l’or, tels que la pyrite ou le mica, qui sont de couleur jaune mais reconnaissable car ces derniers scintillent. L’or ne scintille pas.

Un moyen pour s’évader.

L’or est un métal noble, au centre de toutes les convoitises. Soyons clair, vous ne deviendrez pas riche en cherchant ce métal précieux. Non pas que vous n’allez pas trouver d’or, mais vous ne pourrez pas en faire commerce. Nous faisons tous de l’orpaillage afin de trouver de l’or, mais si votre ambition est de gagner de l’argent avec votre récolte, vous allez être vite déçu. Avec notre matériel, entièrement manuel et artisanal, n’espérez pas pouvoir vivre de ce loisir. Oh combien ont commencé l’orpaillage avec cette idée et ont abandonné dès la première année ! L’orpaillage est un loisir et l’or que vous trouvez, votre butin privé.

De plus en plus de personnes s’initient à l’orpaillage. Les chercheurs d’or Français se qualifient souvent de baroudeurs, à la recherche d’aventures, voulant apprendre à traquer et rechercher un gisement minier aurifère. Trouver le meilleur endroit et utiliser des outils à la portée de tous pour récolter le fruit de leur travail.

L’art de la débrouille.

L’orpailleur Français est aussi le roi de la “bidouille”. Il adore “trastéger” (comme on dit chez moi), fabriquer des outils et des moyens d’extraction avec presque rien. Oui, un chercheur d’or est aussi un bricoleur, même du dimanche. Quoi de plus gratifiant dans l’idée que l’on est capable de trouver de l’or par soit même, par son expérience, avec du matériel que l’on s’est fabriqué soit même, en totale autonomie. C’est ça être un chercheur d’or !

Comme nos chers Américains, dans la ruée vers l’or de 1849 aux alentours de San-Francisco, ils ont eux aussi orpaillé avec comme seuls outils, ceux qu’ils ont pu fabriquer ou se procurer sur place pour tamiser l’or. Aujourd’hui encore, cet aspect “bricolo” est resté. L’art de recycler des objets pour en faire des outils d’extraction.

C’est aussi cela l’esprit d’un orpailleur.

Révision des cours de mathématique et de physique.

Enfin, l’orpailleur doit apprendre. En effet, chercher de l’or s’apprend. Le dépôt de sédiments aurifères dans le lit de la rivière, l’utilisation d’une bâtée ou d’une rampe de lavage (appelé également “sluice“), tout cela fonctionne sur le concept physique de la densité de l’or. C’est donc l’occasion d’appliquer des matières qui nous paraissaient rébarbatives au collège et qui deviennent avec ce loisir un formidable cours magistral au milieu de la nature. C’estune activité ludique pour les petits comme les grands.

Comment devenir chercheur d’or ?

Il existe 2 types de chercheur d’or en France.

  • Les professionnels et,
  • Les amateurs.

Chacun d’eux a sa propre spécificité légale.

Le professionnel de l’orpaillage.

Un professionnel pratique la prospection et l’extraction dans un but lucratif. Ce statut de professionnel lui confère beaucoup d’obligations comme d’être assermenté auprès de la DREAL régionale. Seul les professionnels ont la possibilité de donner des stages d’orpaillage au grand public.

Ils peuvent être mandatés par l’État pour réaliser des prospections de gisements de minerais et extraire de l’or à grande échelle. Si vous ne le savez pas encore, l’or ou pépite, même sous terre appartient exclusivement à l’état. Il y a également beaucoup de contraintes liées au code minier et de l’environnement. Devenir professionnel demande également beaucoup de moyens financiers. Toutefois, il a de ce fait, la possibilité d’utiliser des moyens mécanisés et vendre son or.

Les mines ou anciens gisements aurifères répertoriés ne sont plus en activité en métropole aujourd’hui. La raison principale est le coût d’extraction trop élevé par rapport au prix du gramme d’or, mais il constitue une réserve stratégique d’État non négligeable.

L’orpailleur amateur.

Dans un cadre de loisir, tout un chacun peut pratiquer l’orpaillage a titre récréatif. Aujourd’hui, c’est grâce à une tolérance préfectorale que nous pouvons chercher des zones aurifères et en extraire des paillettes. Ce statut de loisir ne nous autorise pas à vendre notre or sans une autorisation auprès de la DREAL auquel cas nous devrons nous acquitter de toutes les taxes liées à la vente de métaux précieux.

Les moyens mécanisés nous sont interdits ainsi que certains matériels, ceci afin de limiter notre impact sur la biodiversité. Nous pouvons tout de même conserver notre or a titre privé. Enfin, il est absolument nécessaire de se déclarer auprès du service préfectoral adéquat avant de partir orpailler. Pour ce faire, un simple courrier ou mail permet de nous mettre en règle avec la préfecture.

L’orpaillage amateur se résume donc à passer un moment au bord de l’eau, à tamiser des graviers et alluvions, rechercher des traces de quartz aurifères ou d’autres minerais semi-précieux, et aussi, de l’or. C’est l’occasion de montrer à son entourage une activité originale avec, comme vision, ce joli métal jaune. Attention tout de même, l’orpaillage, même de loisir est une activité minière, donc physique.

david rouquier est un chercheur d'or

Quels sont les 6 qualités que doit avoir un chercheur d’or ?

Les qualités d’un chercheur d’or sont multiples. Si elles ne sont pas déjà innées, elles s’apprendront avec le temps :

La maîtrise du danger.

L’orpaillage est une activité qui se pratique en pleine nature. Il existe donc du danger partout :

  • L’eau,
  • La météo,
  • Le risque de chutes,
  • Le risque de noyade,
  • La présence d’animaux de toutes sortes.

C’est aussi cela que recherche un chercheur d’or : Se retrouver en instinct primaire, seul, en famille ou entre amis devant son environnement. Toutefois, le danger doit à tout prix être maîtrisé. Il faudra donc parer à toutes les éventualités de risques, de blessures, de conditions, … Un orpailleur connait ses limites. S’il y a danger ou risque potentiel, il se prépare en conséquence et ne laisse rien au hasard. Hélas, bien souvent, tout ceci s’apprend avec le temps et l’expérience.

Prendre le temps d’apprendre.

L’orpaillage est un apprentissage incroyable. Nous le répétons régulièrement dans ce site. La recherche de paillettes d’or alluvionnaire s’apprend dans les livres mais aussi et surtout au bord de l’eau, en expérimentant. C’est une vraie démarche d’apprentissage scientifique. Le prospecteur doit donc avoir l’esprit ouvert et sans cesse se poser des questions.

Nous tentons ici de vous “prémâcher” le travail mais l’essentiel de l’apprentissage ne se fait pas devant votre écran. On referme donc le capot de son laptop, on verrouille son téléphone et on se met à l’eau ! On teste, on teste et on teste, on regarde et on en tire les conclusions pour faire mieux la prochaine fois.

La patience tu auras !

Oui ! L’orpaillage est aussi une affaire de patience. Patience dans le sens que parfois on ne trouve pas ce qu’on veut où on le pense. Il faut être patient dans sa prospection ou dans son exploitation aurifère à la rampe de lavage. Ne pas tirer de conclusions trop vite sur l’absence d’or dans un site d’orpaillage potentiel donné. Il faut enquêter plus loin (plus profond, plus large), surtout s’il y a une paillette en présence. Elle appelle souvent les autres …

Prenez le temps de bien apprendre les gestes, de bien analyser et lire les dépôts d’or dans une rivière. L’apprentissage peut être long, mais il vous garantit une expertise que jamais personne ne pourra vous enlever.

L’orpaillage, c’est aussi beaucoup de travail pour celui qui veut trouver une quantité raisonnable d’or. Il va falloir creuser, chercher, vider des failles et des marmites, parfois se faire mal. Ce sont lest les risques du loisir. Il faudra l’accepter. Accepter aussi que parfois il y a des journées sans. Ce sera à vous de comprendre pourquoi et faire vos investigations pour trouver les solutions.

Ne laissez pas l’or vous monter à la tête.

Oh combien d’orpailleurs, amateurs et chercheurs d’or en herbe tombent rapidement dans la fièvre de l’or, cette fièvre qui vous rend complètement déconnecté de l’essentiel. Trouver un bon filon et récolter quelques grammes d’or peut arriver. Quand cela arrive, c’est la preuve de beaucoup de travail et parfois un peu de chance. Cependant, remettez toujours les choses dans leur contexte. L’orpaillage est un loisir, l’or et le placer aurifère ne vous appartiennent pas. Ils sont soit à tout le monde (domaine public) soit à un propriétaire (privé).

Un chercheur d’or sait donc garder la tête froide. Il sait apprécier le plaisir de sa découverte, car c’est le fruit d’un travail à la fois physique et de réflexion. Il sait aussi qu’il est important de remettre en état derrière lui et il ramasse ses déchets. Ainsi, il permet de conserver les lieux dans le même état d’origine, état dans lequel il a pris énormément de plaisir à récolter ses précieuses paillettes.

Il a aussi l’occasion de donner au grand public et à l’administration une belle image de ce loisir. Un chercheur d’or doit toujours rester humble et respectueux de la nature, des règles, et des gens qui l’entourent. C’est ça un vrai chercheur d’or. N’oubliez pas que les véritables ruées vers l’or de l’histoire ce sont toutes soldé par des échecs. Les exploitations minières gardent toujours une bonne part de hasard. Extraire l’or reste un travail difficile et le risque de blessures existe même pour un amateur.

Il faut souvent déplacer des rochers, prendre garde aux crues subites ou aux lâchés de barrages, passer au tamis plusieurs mètre-cubes de graviers pour espérer quelques grammes d’or. Et si vous orpailler pour faire fortune, changez tout de suite de loisir. Le plaisir est ailleurs dans notre loisir.

Le prospecteur d’or est un chercheur curieux.

L’âme d’un chercheur d’or vient avec le temps. Au départ, lorsque l’on commence l’orpaillage, on recherche l’or avec acharnement. On est alors persuadé que l’or est la seule chose importante en orpaillage. Pour tout vous dire, si vous pensez ça, vous allez très probablement arrêter au bout de quelque mois. Ne pensez pas que vous allez trouver une pépite de 3 grammes tous les 100 mètres. Certains orpailleurs n’en trouvent jamais pendant toute une vie.

L’or que vous allez récolter n’est qu’une finalité. Ce n’est que la cerise sur le gâteau. Les orpailleurs qui continuent leur activité minière amateur, même après des années, sont ceux qui ont appris à apprécier les moments de récoltes, au moins autant, si ce n’est plus, que l’or qu’ils arrivent à extraire du sol.

D’autant que si l’or est le métal le plus apprécié par le chercheur d’or, il peut également tomber sur de véritables pépites (pas forcément d’or). Par exemple, tomber sur de magnifiques minéraux comme des cristaux de quartz bidéterminés, des grenats, des saphirs, ou encore des objets perdues par nos ancêtres comme des pièces de monnaies.

L’orpaillage apporte donc toute une panoplie de trouvailles diverses et variées, à qui sait les trouver et surtout avoir l’œil.

Un chercheur d’or est irréprochable dans son loisir.

L’orpaillage récréatif est avant tout un loisir. Comme nous l’avons dit un peu plus haut, l’or n’est qu’un bonus. Ce qui importe c’est le temps passé au bord de l’eau et profiter du moment présent.

Mais le chercheur d’or doit respecter un code de bonnes conduites qui se résume à quelques points que nous développons dans nos articles :

  • Respectez les autres usagers,
  • Remettre en état la zone que l’on prospecte,
  • Respecter la faune et la flore et faire en sorte de ne rien détruire,
  • Ramasser ses propres déchets, ainsi que ceux des autres,
  • Faire sa déclaration auprès de sa DDT locale, c’est une obligation, et,
  • Respecter les interdictions, s’il y en a.

Bien que l’orpaillage puisse se pratiquer en groupe, la recherche d’or se pratique le plus souvent seul pour rester le plus discret possible et déranger le moins possible de biotope. Si vous êtes accompagné, évitez de vous regrouper au même endroit afin de minimiser votre impact.

Un chercheur sait partager tout en gardant ses secrets

L’orpaillage et l’apprentissage de la recherche d’or est une niche dont le savoir est parfois très bien gardé. C’est un véritable savoir faire et ce savoir se monnaye très chers de part certains stages d’initiation. De ce côté-là, notre site internet fait très bien le travail en déplaise à certain. Par contre, tout ne se partage pas comme 2 choses très importantes :

  • Les quantités d’or que vous trouvez et,
  • l’endroit ou vous orpaillez.

Cela peut paraitre égocentrique, mais communiquer ce genre d’informations ne se fait pas, et ne rend pas service aux orpailleurs. Nous avons déjà vu des spots d’orpaillage totalement saccagés à cause de prospecteurs naïfs ayant partagé leur lieu d’orpaillage avec des quantités assez importantes trouvées à ces endroits.

C’est ainsi qu’on donne une mauvaise image de notre loisir, non pas à partageant nos informations, mais plutôt en ne sachant pas le sérieux des personnes à qui vous les donnez. L’or rend fou, bête et stupide. Gardez bien ça en tête.

L’orpaillage, c’est avant tout chercher de l’or et non pas simplement l’extraire. Les extracteurs d’or s’appellent des terrassiers et ne pratique l’orpaillage que pour l’or et uniquement ça.

Quel avenir pour la recherche d’or en France ?

Il est certain que ces dernières années, l’orpaillage a connu un réel intérêt auprès du grand public. Ceci de par la naissance, dès 2012, du premier groupe Facebook d’orpaillage “les orpailleurs”, remplacé par plusieurs groupes maintenant. Certaines boutiques ont fermé, comme “Terre & aventure” , pour être remplacées par d’autres, comme Gold Digger Shop.

Certaines boutiques de détection de métaux s’y sont mises également, comme la Boutique du Fouilleur ou encore Maison de la Détection alors que d’autres tiennent toujours les rênes comme Atelier la Trouvaille, sans parler évidemment du nombre de chaînes youtube spécialisées.

voilà un fond de pan parfait d'un chercheur d'or

Tout ceci a forcément amené aussi son lot de travers. En effet, les offres de matériels ont permis à beaucoup de monde de connaître cette pratique. Hélas, les Fédérations et associations vieillissantes n’ont pas résisté à cet afflux de personnes néophytes.

Un gros manque de communication a petit a petit dégradé l’image de l’orpaillage solitaire et discret vers un orpaillage “bling bling”. Un certain manque d’encadrement et de civisme pousse petit à petit certaines préfectures à se poser la question sur l’opportunité de tolérer cette pratique de l’orpaillage de loisir.

À ce jour, il nous est impossible de prédire ce que va devenir l’orpaillage et les chercheurs d’or en France, mais une chose est sûre, Goldline Orpaillage s’en soucie et va s’employer à soutenir ce loisir.

Bienvenue sur Goldline Orpaillage !!!

Suivez la ligne …

8 réflexions sur “Chercheur d’or : Comment devenir orpailleur ?

  • Cet été, j’ai fait un stage d’orpaillage avec mes enfants. J’ai trouvé ça extraordinaire et super intéressant. C’est vrai qu’au début, on fait ça pour trouver de l’or, mais une fois la batée maitrisé, et quelques heures dans l’eau, on comprend que ce loisir ne peut être pour nous qu’un loisir, car effectivement, c’est bien un travail minier et ça demande beaucoup de force.

  • Mon mari et moi sommes TRÈS nouveaux dans la prospection. Le problème que nous rencontrons est que l’or est si fin qu’il ne se sépare pas facilement du sable noir. Une bonne partie a été perdue lors du panoramique parce que c’est si fin. Tout conseil est apprécié !

    • Pour la récupération de l’or fin.
      Vous avez besoin de tamis comme ceux-ci. Tamisez votre matériau (à tamiser) afin que tout le matériau ait à peu près la même taille. Quelques gouttes de savon dans l’eau devraient aider à la récupération des paillettes.

  • J’ai regardé un tas de vidéos de panoramique et de prospection sur YouTube (principalement en Australie et en Alaska) et je suis clair que ce n’est certainement “PAS un plan pour devenir riche rapidement”, mais j’aime bien pêcher …. et c’est définitivement “PAS un programme de nourriture rapide”, et pourtant je le fais toujours… J’aime bien être dehors, dans un endroit paisible, et… on ne sait jamais que l’on pourrait attraper une bête.

    Alors je pensais que j’aimerais bien sauter sur mon vélo, sortir dans un joli endroit, passer une journée dans une rivière, faire un peu d’exercice et je pourrais trouver quelques petits grains jaunes scintillants, et cela couronnerait un refroidissement hors jour. Je pourrais même persuader mes enfants d’arrêter leur téléphone et de venir !

    Quelqu’un l’a-t-il fait dans le gard ? Si oui, qu’avez-vous utilisé pour prospecter. Dans quelle mesure est-il facile/difficile de faire le pan lui-même ? Vaut-il la peine d’acheter une rampe ? Qui retirer le kit (autre que ebay) Toutes les pensées et recommandations (pas les emplacements évidemment !) Acceptées avec plaisir.

    • Bonjour, alors oui, il y a de l’or partout dans le Gard et vous pouvez facilement vous y mettre. Pour le matériel, rapprochez-vous des boutiques spécialisées ou des boutiques de vente de matériel d’orpaillage.

      • Oui je suis d’accord avec vous Lionel voici mon compte hangout pour mieux fait connaissance vargotjeanne1@gmail.com j’espère te relire Lionel je serai ravi de fait ta connaissance merci et à plus !!!

        • pareillement merci pour ton message

  • Bonjour,
    Vous parlez de danger animal en orpaillage. En France métropolitaine, je ne vois pas lesquelles. Par exemple vous parlez de serpents, là aussi, il y a de l’éducation à faire. Aucun serpent n’est dangereux en métropole. Les couleuvres vipérines et à collier sont inoffensives et protégées par la loi, et ils faut le dire.

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